activité estivale
Le mois d’aout aura été un mois de travail à l’atelier …
dehors … sous le auvent estival qui me connecte davantage au jardin … profitant d’un manque de projet d’exposition pour tenter d’avancer dans mes recherches de couleurs et de formes. Les cuissons se suivent et après quelques semaines, les résultats commencent à tomber. Jamais satisfaisants après la première chauffe. Je recuis pour affiner les rapports de couleurs et de matières. Les yeux gorgés de toutes les variétés de verts qui m’entourent. J’ai décidé de remonter un peu (un tout petit peu) mes températures de cuissons. Je cuis maintenant aux alentours de 1000°. Les engobes sont en limite de fusion ce qui amène des matières un peu différentes. J’ai aussi ralenti les montées en température … m’éloignant de fait des cuissons raku pour être dans un constant entre deux; raku / terre vernissée … trop rapide pour l’une et peut-être un peu trop lent pour l’autre. C’est dans les lisières que se développe la diversité … ni d’un côté, ni de l’autre, la profusion se nourrit des deux systèmes profitant de ce double environnement. Il en nait ( en tout cas je l’espère) une identité hybride qui pourrait peut-être être ma ”marque de fabrique”. Je ne me lasse pas de tous ces verts et de ces jaunes, et des bleus et des rouges … je ne connais pas de mauvaise couleur, ni de mauvaises associations, tout est à regarder comme une nouvelle proposition et le jardin sert ici de palette … ”Tout ce qui arrive est admirable”. On peut tenter de regarder sans juger et sans hiérarchiser ce qui se passe sous nos yeux ... regarder est en soi déjà si énorme.