les tests

19 feb. 14
Je retrouve les cuissons pour une longue série qui me mènera à l'exposition de Roubaix.

Le fait de ne pas colorier les pièces très souvent (finalement je préfère le verbe « colorier » à « émailler », qui dans le cas de mon travail n'est vraiment pas juste ) ( et puis ça me fait tellement penser aux coloriages de l'enfance. Quand il ne fallait pas dépasser… et que je dépassais quand même! )  (et peut -être que je depasse toujours!) Comme je ne le fais pas très souvent, je dois à chaque fois reprendre les engobes là où je les ai laissés. Essayer de me rappeler de ce qu'ils donnaient. Essayer de retrouver les relations que les couleurs entretiennent entre elles, pour pouvoir à nouveau jouer avec elles sans ménagements, sans craintes non plus de dépasser les limites du bon goût ... qui me semblent si loin de moi! En fait, je ne connais pas de couleurs inintéressantes. Toutes peuvent me permettre à un moment précis et dans une organisation particulière, d'arriver à mes fins. C'est à dire à un résultat surprenant qui sert et transcende la forme déjà cuite. De temps en temps, ( c’était aujourd'hui le cas ) je dois refaire des tests pour me remettre tout ça dans l'œil et redémarrer une série de cuissons qui m’emmènera vers de nouvelles contrées, de nouveaux resultats. Je n'aurais plus alors qu'à me préoccuper de la pose, et de la viscosité tant il me semble que ces deux parametres restent les plus importants et les plus sujets aux experimentations.