des bouses
07 aug. 12
Les petits moments de soleil arrivent quand même à faire sécher les bouses dans les champs.
Même une fois déshydratées, on perçoit qu'elles furent visqueuses et lâchées là, comme des bombes volcaniques. Nous sommes ici, géologiquement, à la frontière du bassin parisien et du massif armoricain. L'herbe y est grasse et la présence magmatique bien loin de nous. Les vaches peuvent paitre tranquillement et rendre au paysage ce qu'elles lui ont momentanément emprunté! A chacun ses lisières, à chacun ses volcans ! Les bousiers eux, continuent inlassablement à forer la matière pour s'y nourrir.