la mare
01 aug. 12
Malgré le temps humide,
la mare sèche petit à petit et s'offre en condensé élémentaire: la terre, l'eau et le ciel se mêlent dans des images raccourcies du paysage qui m'entoure. Tout est affaire de changement, de pourriture et de sédimentation. La transformation intime des paysages n'apparait pas, il est juste possible par moments de ressentir la sensation d'un bouleversement constant qui entraine les règnes vers l'inévitable réalité de la vase. Les zones humides sont toujours porteuses d'une diversité prometteuse. L'été y fait resurgir la terre " ce hachis, ce pâté de la chair des trois règnes" (*).
(*) "la terre" francis Ponge