les prémices
premières mises en corps du travail partagé avec Anne Bulliot. Première journée passée chez Jacques à saint Ouen à dessiner à quatre mains, pour cristalliser la rencontre dont l’exposition, au final, sera le fruit. On parle déjà d’y mettre de ces dessins. On parle d’en refaire, de consacrer du temps à cette expérience libératoire. Dessiner comme on papote (ensemble et l’un après l’autre) pour juste laisser naître les formes, jouant avec des outils comme des enfants qui découvriraient soudain, le contenu de leur nouvelle trousse. On essaye, on tente, on regarde. On commente parfois le résultat. On risque les rapprochements, les superpositions, on change les règles régissant les territoires oubliant la présence de Delphine Perrin, qui documente ces instants. Le dessin apporte toujours de la légèreté. Il permet simplement de se mettre en œuvre de façon plus nomade, plus enfantine, moins empêtré dans les problématiques d’une pratique, par moments, trop lourde.