il pleut, il pleut
Que dire de l'eau qui tous les jours nous envahit?...
que dire des pluies qui nous inondent transformant le paysage en un grand champ de boue? Si ce n'est qu'elles nous noient. Tout en cette saison nous oblige à rentrer en notre carapace. Le courage manque autant que la lumière. L'air même nous manque malgré le vent. Et mettre les mains dans la terre humide et froide semble pour toujours impossible. Le solstice est passé et l'idée même d'un jour qui rallonge commence à occuper nos pensées. On le sait mais ne le constate pas encore… On en parle… et sitôt les fêtes passées, je tenterai de réparer les dégâts. Four endommagé, cheminée bouffée par la rouille, de quoi reprendre le travail par le nécéssaire. La réparation. J'ai, comme à l'habitude, laisser trainer les choses. Reprendre par ce que j'évite depuis des années et qui aujourd'hui m'oblige. Si je veux continuer, il faut d'abord que je refasse.
1er janvier. C'est aujourd'hui pire qu'hier. Les niveaux sont encore montés. La pluie n'a pas cessé de la nuit. Les caniveaux se transforment en petits torrents, et les bêtes pataugent dans un merdier infâme. Bonne année!