urnes et reliquaires (2008/14)
Il est mort la semaine dernière et ses cendres reposent dans une urne que j’ai faite. Je reviens par ce biais à la poterie: Le pot, image du corps, contenant le corps même: la boucle est bouclée. J’ai eu l’impression de faire œuvre importante, symbolique en tout cas, ou de faire simplement et totalement œuvre humaine. La mort retrouve ici le chemin de l’atelier, le chemin de la vie. Ça arrive comme logiquement après les sur-modelages de "tribus(*)" Il doit y avoir dans l’urne toute la gravité nécessaire à la réalisation d’une poterie, et toute la modestie aussi, le pot sera enterré loin des regards, loin des applaudissements, dans le secret des caveaux, dans le noir et le silence. Le pot en terre. (extrait du jouranl 2008)
(*) "tribus" est devenu depuis "vanités"